L’écoquartier de l’Arsenal

L’écoquartier de l’Arsenal

L’écoquartier de l’Arsenal, une histoire, un choix

Comprendre le projet nécessite de revenir quelques années en arrière… À l’époque où le quartier de L’Arsenal était un haut lieu de l’industrie civile et militaire à Rueil-Malmaison.
En 1952, juché sur les hauteurs du Mont-Valérien et du Plateau, le site voit s’installer l’entreprise Renault qui y installe son centre technique. L’OTAN s’est ensuite installé sur une partie du terrain dans les années 60-70, pour y développer un système performant de missiles de défense aérienne. Au départ de l’OTAN, en 1975, Renault saisit l’opportunité de racheter une partie des terrains laissés et l’activité industrielle bat son plein pendant de nombreuses années. Elle finit par s’achever dans les années 2000 avec le départ de Renault qui laisse 17 hectares de friches industrielles à l’abandon.
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ! En 2005, la Ville de Rueil – Malmaison, en concertation, avec les habitants, décide de lancer la réexploitation des friches. La page industrielle est belle et bien tournée et progressivement les terrains industriels faits de béton et de tôles laissent place à un écoquartier innovant, verdoyant où il fait bon vivre.
L’écoquartier place le développement durable au cœur de sa construction ! Économe et peu coûteux en énergie, il offre un cadre de vie exceptionnel aux habitants. La verdure s’invite également dans chaque recoin du quartier : 5,4 hectares d’espaces verts seront présents sur l’Éco-quartier.
Si son nom rappelle son passé industriel, l’écoquartier de l’Arsenal représente un véritable trait d’union entre les villages et aussi avec les autres territoires de la Métropole avec la construction de la gare de Rueil-Suresnes Mont-Valérien, appartenant au réseau de métro du Grand Paris Express.

Mais au fait, c’est quoi un écoquartier ?

La démarche ÉcoQuartier est un label porté par le Ministère de la Transition écologique. Pensé dans une logique d’équilibre, logements, commerces, équipements publics et espaces verts se côtoient pour favoriser la réduction des consommations d’énergie et participer pleinement au développement durable.
Ces écoquartiers et leurs nouvelles manières de penser la ville sont notre avenir : à la fois modernes et économes, ils s’intègrent parfaitement à leur environnement.
Pour en savoir plus rendez-vous sur la page du Ministère.

La labellisation de l’écoquartier, qu’est-ce que c’est ?

Depuis 2014, la Ville de Rueil-Malmaison s’est engagée dans la labellisation de l’écoquartier de l’Arsenal afin de créer un quartier écologique et convivial dans lequel les espaces verts occuperont
5,4 ha de l’écoquartier. Des solutions concrètes sont mises en place pour lutter contre le réchauffement climatique.

Les autres labels de l’Arsenal

Le label « 100 quartiers innovants et écologiques »

Le 16 novembre 2016, le projet a reçu le label « 100 quartiers innovants et écologiques », un prix délivré par la Préfecture de la Région Île-de-France. Concrètement, il s’agit d’une aide régionale accordée à 100 projets sur le territoire francilien, afin d’encourager l’aménagement de quartiers exemplaires en matière de qualité de vie.

Le label « Ville de demain »

Le 5 février 2016, le projet a reçu le label « Ville de demain », un prix décerné par la préfecture de la Région Île-de-France, en partenariat avec le Ministère du Développement durable et de l’Urbanisme, le Commissariat Général à l’Investissement, la Caisse des Dépôts et Consignations et l’ADEME. Ce label récompense des projets innovants et démonstrateurs d’un nouveau modèle urbain.

Un écoquartier récompensé

Symbole d’une ambition, l’écoquartier de l’Arsenal a reçu plusieurs prix soulignant l’innovation urbanistique et écologique de sa conception.
Ainsi le 3 juillet 2023, l’Arsenal, nominé dans la catégorie « Quartier », a remporté le grand prix Rénovation Urbaine. Ce prix vient récompenser une dizaine d’années de travail de la Ville de Rueil-Malmaison et de la SPL Rueil Aménagement pour transformer une ancienne friche industrielle en un quartier vivant et convivial dans lequel les espaces verts occupent 5,4 hectares. Le jury, présidé par Catherine Vautrin, présidente de l’Agence Nationale de Rénovation Urbain (ANRU), se composait de huit jurys indépendants. Celui-ci a notamment souligné la qualité de cette rénovation et de cette transformation pour passer d’un ancien site industriel à un écoquartier labellisé, vert faisant la part belle aux énergies renouvelables. Le cadre de vie convivial qui garantit notamment la qualité de l’air, un grand nombre d’espaces verts (publics et privés) et la mixité sociale, a été particulièrement apprécié en plus des différents autres critères étudiés tels que le développement des mobilités douces et des transports en commun, la préservation de la biodiversité locale, la diversité des commerces et des équipements ou encore la qualité des bâtiments construits.
En octobre, ce sont les départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines qui ont décerné à l’écoquartier le « prix de l’innovation urbaine » dans la catégorie « Ville écologique » . Le jury composé d’experts indépendant a souligné la qualité globale du projet et le soin apporté aux constructions et aux espaces publics. La place laissée aux espaces verts, le recyclage du foncier existant et le recours à la géothermie témoignent du caractère innovant de l’Arsenal.

Patrick Ollier, Maire de Rueil-Malmaison, le 11 octobre 2023 lors de la cérémonie du prix interdépartemental de l’innovation urbaine.

Gestion des énergies et des déchets : un écoquartier à la pointe de l’innovation

La déperdition d’énergies :
l’efficacité énergétique
grâce à l’isolation

Les déperditions d’énergies sont nombreuses dans une maison : 30% s’échappent par le toit, 20% par le renouvellement de l’air, 16% par les sols, 16% par les murs, 13% par les portes et fenêtres et 5% par les ponts thermiques (garage par exemple). Les promoteurs et les bailleurs sociaux de l’écoquartier de L’Arsenal se sont engagés à prévoir une isolation optimale des habitations, afin de garantir l’efficacité énergétique de chaque bâtiment.

Le réseau de chaleur :
un système de chauffage
pour tous

La Ville a fait le choix d’un réseau de chaleur avec une gestion pilotée pour une plus grande solidarité. En complément de la géothermie, des chaudières à gaz ont, par ailleurs, été implantées dès la première phase de construction.

La thermographie :
la technologie infrarouge
pour la sécurité des habitants

La thermographie est une technologie permettant de détecter les défauts d’isolation des bâtiments et ainsi de pointer les améliorations à apporter à la performance thermique des bâtiments. Pour les constructions existantes, la Ville de Rueil-Malmaison souhaite sensibiliser les propriétaires et les inciter à des diagnostics, comme la thermographie, en vue de mieux isoler les bâtiments.

La gestion intelligente
des déchets

Parmi les modalités de collecte des déchets, l’écoquartier de L’Arsenal a mis en place des bornes d’apports volontaires en bas de toutes les résidences. Discrets et écologiques, elles permettent sécurité, hygiène et réduisent les nuisances de circulation de camions. Par ailleurs, pour favoriser le recyclage des composteurs se trouvent au sein de chaque résidence. Il est également possible de se procurer un lombricomposteur particulier à prix aidé en contactant le service des espaces verts de la Ville. Découvrez notre engagement pour le compostage en téléchargeant notre plaquette ici !

La gestion des eaux

La gestion des eaux de pluie est aujourd’hui un défi essentiel pour l’Arsenal pour deux raisons :

  • La continuité de la trame bleue de la ville de Rueil-Malmaison et la préservation de la biodiversité ;
  • La présence de zones d’eau souterraines dont le niveau varie selon les saisons et le niveau des eaux de pluie.

Si les eaux de pluie sont des ressources précieuses et vitales, elles peuvent également représenter un risque, notamment en ville. En effet, les sols urbains sont généralement imperméabilisés, empêchant ainsi les eaux pluviales de s’infiltrer vers les sources naturelles et souterraines. Cela peut provoquer un ruissellement, voire la saturation des canaux d’évacuation.
Pour mieux gérer cette ressource, des bassins de rétention ont été installés sous le parc Jacques Chirac. Des noues ont également été installées sous certaines allées (Mantois, Redouté, Lemercier, Dauphine), rues (Boissoudy, Saccomano) et sous le mail Simone Veil. Grâce à ces installations les eaux de pluie s’infiltrent plus facilement dans les nappes phréatiques.

Construire le bâtiment
de demain

Le futur écoquartier de L’Arsenal impose pour
toute construction neuve une performance
énergétique a minima équivalente à la
Règlementation Thermique 2012 – 20%.
Cela signifie que les constructeurs devront
dépasser la réglementation nationale en vigueur,
dans la mesure où le Bbio (besoin bioclimatique)
est une exigence de la RT 2012 qui valorise
la conception bioclimatique du bâtiment pour
en limiter les besoins. Avec des compléments
d’innovations, certains bâtiments atteindront
des labels plus performants encore, voire de
l’énergie positive (Bepos).

Née du Grenelle de l’Environnement et entrée en vigueur au 1er janvier 2013, la RT 2012 vise à encadrer les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du bâtiment, réduire par 3 la consommation énergétique
des bâtiments neufs, et encourager la création de bâtiments basse consommation (BBC), pour arriver en 2020 à construire
des bâtiments à énergie positive (Bepos)

D’après les objectifs fixés par le Grenelle, près de 6 millions de Bepos devraient être réalisés à l’horizon 2050,
soit une moyenne de 200 000 constructions par an à partir de 2020.